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dolleparts's review against another edition
dark
funny
informative
inspiring
reflective
sad
fast-paced
4.5
vilvery's review against another edition
3.0
Får man gilla SCUM-Manifestet? Den är ju jätteläskig och har tydliga Mein Kampf-vibbar. Självklart finns det ingen vettig människa som ställer sig bakom det samhälle som efterfrågas i texten och självklart är det som skrivs om män helt förkastligt. Om man betraktar texten som en attack på själva mansrollen snarare än på män (vilket man kanske ska?) tycker jag däremot att den stundtals är både stark och träffsäker. Dessutom är detta superintressant läsning ur ett historiskt perspektiv. Så himla aktuellt för sextiotalet på flera sätt.
babybells's review against another edition
3.0
Update:
Nu er det anden gang jeg læser dette manifest, og det er lige så spændende at læse i anden omgang. Jeg blev lige så forarget, hvis ikke mere i denne omgang, over den stærke holdning der bliver udtrykt.
Men det er et stærkt, vigtigt og relevant feministisk værk, der virkelig sætter fokus på women’s empowerment, men som måske er bare LIIIIDT for ekstremt til tider.
Hun har nogle okay pointer hist og pist, men de drukner i et voldsomt had mod mænd og patriarkatet. Jeg mangler en form for videnskabelig baggrund, og på grund af den mangel kommer hendes holdninger mest at alt til at virke som et vredesudbrud.
Nu er det anden gang jeg læser dette manifest, og det er lige så spændende at læse i anden omgang. Jeg blev lige så forarget, hvis ikke mere i denne omgang, over den stærke holdning der bliver udtrykt.
Men det er et stærkt, vigtigt og relevant feministisk værk, der virkelig sætter fokus på women’s empowerment, men som måske er bare LIIIIDT for ekstremt til tider.
Hun har nogle okay pointer hist og pist, men de drukner i et voldsomt had mod mænd og patriarkatet. Jeg mangler en form for videnskabelig baggrund, og på grund af den mangel kommer hendes holdninger mest at alt til at virke som et vredesudbrud.
dethklok1985's review against another edition
3.0
A very interesting world that Solanis has created. Some few good points, but some outrageous. I was on the fence about reading a manifesto written by someone with schizophrenia, however at certain points you can tell the author was sick.
Overall, a short and interesting read.
Overall, a short and interesting read.
pheeebz's review against another edition
reflective
fast-paced
3.0
Scum Manifesto, c'est un livre dont l'impact a été majeur dans la construction de la pensée féministe et de nombreux·ses auteurices citent cette référence dans leurs essais. En même temps, il faut que dire que prôner avec autant de verve la mort des hommes, il y a de quoi marquer les esprits. Mais en réalité, ce que l'autrice défend ici, c'est l'abolition du système tel qu'il est et donc la gente masculine en est la représentation.
Pourtant, ce texte ne connait pas un succès immédiat : elle auto publie la première édition de cet écrit et le vend par colportage. il faut attendre que Valérie Solanas attente à la vie d'Andy Warhol pour que son manifeste fasse parler de lui suite à une initiative marketing.
Si parfois cette lecture peut sembler dépassée, notamment dans la conception du genre comme l'aborde l'autrice, le·a lecteur·ice contemporaine peut parvenir à s'identifier au texte. Ce qui m'a profondément marquée ici, c'est la douleur qu'a subit Solanas. Si jamais elle n'y fait allusion, ses mots sont ceux de quelqu'un·e qui a déjà beaucoup trop souffert par la main de l'homme. Et en ce sens, je pense que ce texte reste tristement d'actualité. Dans une tournure de phrase, dans une intonation, dans un choix de mot nous pouvons voir tapie dans l'ombre de sa colère ce monstre de douleur. En se renseignant quelque peu, cette première impression est confirmée.
Travailleuse du sexe, pauvre, ayant subit des abus et violence sexuelle de la part de nombreux hommes lors de son enfance, on comprend cette couleur qui sourde en les mots. On comprend ce besoin de reconnaissance, ce besoin de faire entendre sa voix.
Derrière ces propos radicaux, nous apercevons une forme de sensibilité. Très vite, nous comprenons que la colère de Solanas est aussi la nôtre, à la seule différence que l'autrice a trouvé la force de la hurler haut et fort, quitte à se faire paria quand elle rêvait renommée.
Pourtant, ce texte ne connait pas un succès immédiat : elle auto publie la première édition de cet écrit et le vend par colportage. il faut attendre que Valérie Solanas attente à la vie d'Andy Warhol pour que son manifeste fasse parler de lui suite à une initiative marketing.
Si parfois cette lecture peut sembler dépassée, notamment dans la conception du genre comme l'aborde l'autrice, le·a lecteur·ice contemporaine peut parvenir à s'identifier au texte. Ce qui m'a profondément marquée ici, c'est la douleur qu'a subit Solanas. Si jamais elle n'y fait allusion, ses mots sont ceux de quelqu'un·e qui a déjà beaucoup trop souffert par la main de l'homme. Et en ce sens, je pense que ce texte reste tristement d'actualité. Dans une tournure de phrase, dans une intonation, dans un choix de mot nous pouvons voir tapie dans l'ombre de sa colère ce monstre de douleur. En se renseignant quelque peu, cette première impression est confirmée.
Travailleuse du sexe, pauvre, ayant subit des abus et violence sexuelle de la part de nombreux hommes lors de son enfance, on comprend cette couleur qui sourde en les mots. On comprend ce besoin de reconnaissance, ce besoin de faire entendre sa voix.
Derrière ces propos radicaux, nous apercevons une forme de sensibilité. Très vite, nous comprenons que la colère de Solanas est aussi la nôtre, à la seule différence que l'autrice a trouvé la force de la hurler haut et fort, quitte à se faire paria quand elle rêvait renommée.