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A review by eliza_m_ecrire
Le compte est bon by Louis-Daniel Godin
1.0
Est-ce que c’est cru si je dis que je ne comprends absolument pas comment ce roman peut être un finaliste du prix littéraire des collégiens ? Parce que c’est le cas.
Louis-Daniel Godin-Ouimet a été adopté quand il avait cinq jours. D’un déménagement à l’autre, d’une mésaventure familiale à un parcours scolaire rocailleux et entre de nombreux doutes concernant sa place dans tout ça, l’auteur en vient à retracer le fil des événements qui l’ont vu grandir.
Rien qu’avec cette prémisse, on constate une chose : on aura devant soi une histoire des plus banales. Ce qui n’est pas forcément mal en soit, dans son essence… si ce n’était pas de la façon que l’auteur l’a écrite.
L’auteur use d’un procédé relativement simpliste sur l’ensemble du roman : la répétition. Ce qui, d’une part, donne un côté assez enfantin au texte (même si ça n’a pas toujours lieu d’être… j’ai compris que tardivement certaines choses rien qu’à cause de ça), mais rend surtout sa lecture incroyablement difficile pour absolument rien. Entre le fait qu’on doute d’avoir lu ou non telle ligne, qu’on reste plusieurs pages sur la même idée et tout simplement, que ce n’est AUCUNEMENT révolutionnaire (c’est même très chiant point)… on a entre les mains une expérience des plus désagréables, il n’y a pas de doute.
D’autant plus que, sans toutes ces répétitions, le roman aurait très certainement le double de moins de pages qu’il en a dans sa version finale. Parce que quand j’arrive à résumer un chapitre de plus d’une dizaine de pages en moins d’une minute… à un moment, il s’agirait d’aller droit au but.
Et puis bon, comme je le mentionne aussi, l’histoire n’a rien de foncièrement incroyable non plus. Certes, on perçoit le malaise qu’il a pu avoir en temps qu’enfant adopté par moments, puis ses tentatives maladroites d’être valorisé par ses parents (quoi que franchement, quand on te dit d’acheter un truc spécifique, pourquoi tu décides d’improviser ?), mais… à part ça ? Qu’est-ce qui rend ce récit unique ? Pas grand-chose. C’est juste un autre récit médiocre venant d’un homme blanc. On a juste d’autres tentatives de rajouter quelques punchs, mais ça ne fonctionne pas plus que ça. Un peu comme un arbre qui tombe dans une forêt avec personne autour : non, je ne l’entends pas.
Mes attentes n’étaient pas très hautes en partant à ma lecture du résumé. Mais ce roman ne m’a absolument rien apporté d’autre que du temps perdu passé à essayer d’en lire les pages. Si je peux résumer mon expérience du livre, c’est par la question suivante : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Le roman, c’est exactement ça. La tentative de complexifier quelque chose… qui ne l’est pas à la base et qui n’a pas non plus besoin de l’être.
Il faut dire que j’espère fortement que les autres candidats en lice pour le prix proposent des histoires plus agréables à lire et qui ne prétendent pas être au-dessus de ce qu’elles sont réellement.
Louis-Daniel Godin-Ouimet a été adopté quand il avait cinq jours. D’un déménagement à l’autre, d’une mésaventure familiale à un parcours scolaire rocailleux et entre de nombreux doutes concernant sa place dans tout ça, l’auteur en vient à retracer le fil des événements qui l’ont vu grandir.
Rien qu’avec cette prémisse, on constate une chose : on aura devant soi une histoire des plus banales. Ce qui n’est pas forcément mal en soit, dans son essence… si ce n’était pas de la façon que l’auteur l’a écrite.
L’auteur use d’un procédé relativement simpliste sur l’ensemble du roman : la répétition. Ce qui, d’une part, donne un côté assez enfantin au texte (même si ça n’a pas toujours lieu d’être… j’ai compris que tardivement certaines choses rien qu’à cause de ça), mais rend surtout sa lecture incroyablement difficile pour absolument rien. Entre le fait qu’on doute d’avoir lu ou non telle ligne, qu’on reste plusieurs pages sur la même idée et tout simplement, que ce n’est AUCUNEMENT révolutionnaire (c’est même très chiant point)… on a entre les mains une expérience des plus désagréables, il n’y a pas de doute.
D’autant plus que, sans toutes ces répétitions, le roman aurait très certainement le double de moins de pages qu’il en a dans sa version finale. Parce que quand j’arrive à résumer un chapitre de plus d’une dizaine de pages en moins d’une minute… à un moment, il s’agirait d’aller droit au but.
Et puis bon, comme je le mentionne aussi, l’histoire n’a rien de foncièrement incroyable non plus. Certes, on perçoit le malaise qu’il a pu avoir en temps qu’enfant adopté par moments, puis ses tentatives maladroites d’être valorisé par ses parents (quoi que franchement, quand on te dit d’acheter un truc spécifique, pourquoi tu décides d’improviser ?), mais… à part ça ? Qu’est-ce qui rend ce récit unique ? Pas grand-chose. C’est juste un autre récit médiocre venant d’un homme blanc. On a juste d’autres tentatives de rajouter quelques punchs, mais ça ne fonctionne pas plus que ça. Un peu comme un arbre qui tombe dans une forêt avec personne autour : non, je ne l’entends pas.
Mes attentes n’étaient pas très hautes en partant à ma lecture du résumé. Mais ce roman ne m’a absolument rien apporté d’autre que du temps perdu passé à essayer d’en lire les pages. Si je peux résumer mon expérience du livre, c’est par la question suivante : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Le roman, c’est exactement ça. La tentative de complexifier quelque chose… qui ne l’est pas à la base et qui n’a pas non plus besoin de l’être.
Il faut dire que j’espère fortement que les autres candidats en lice pour le prix proposent des histoires plus agréables à lire et qui ne prétendent pas être au-dessus de ce qu’elles sont réellement.