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A review by eliza_m_ecrire
Les Femmes Stranger by katherena vermette
4.0
Le premier roman de l’autrice, Ligne brisée, m’avait positivement bouleversée quand je l’avais lu en 2021. Pour moi, ce roman reste un coup de cœur même quelques années plus tard. Ainsi, quand j’ai appris qu’un spin-off allait sortir… je me devais de le rajouter dans ma liste. Ce que j’ai fait avant de me le procurer et d’ensuite le lire.
Il n’est pas nécessaire d’avoir lu Ligne brisée pour suivre ce qui se passe, bien que le roman spoil une chose. On suit donc les femmes de la famille Stranger : Phoenix qui est en prison, sa petite sœur Cedar qui emménage chez son père qu’elle ne connaissait pas, leur mère Elsie qui tente de combattre ses dépendances, puis sa mère à elle Margaret qui semble regretter de nombreuses choses. À quatre, elles démontrent à quel point le système continue à les aligner vers une certaine forme d’échec même si elles tentent de réussir.
Bien que ce roman m’ait beaucoup moins plu que son prédécesseur, je ne l’ai pas moins trouvé impactant, car l’intention est bien transmise par l’autrice. L’histoire se suit sur cinq ans et est parfaitement logique avec ce qu’on avait vu dans le roman de base, avec la trame qui avait été posée. Ça se voit avec chacune des femmes de cette famille, parce que même si les générations passent… aucune d’elle n’arrive vraiment à obtenir ce qu’elle souhaite.
C’est le cas pour Phoenix qui s’est retrouvée en prison. C’est le cas pour Cedar qu’on éloigne de ses racines pour son bien. C’est le cas pour Elsie à qui on retire la garde de ses enfants pour se remettre. C’est le cas pour Margaret qui n’a pas pu suivre ses rêves et qui impacte ses descendantes à cause de son ressentiment. Dans ces quatre cas : on comprend parfaitement le pourquoi de leurs situations – notamment dans le cas de Phoenix qui a commis un geste super grave –, mais ça ne nous empêche pas de trouver le tout particulièrement dommage pour chacune d’elle.
Chaque chapitre suivant l’une d’elles. Ainsi, Phoenix nous a permis de voir un peu l’envers du décor carcéral notamment quand on est enceinte. Cedar nous montre sa réalité d’adolescente qui grandit auprès d’une famille qu’elle ne connaît pas (j’ai moins été fan du fait que ses chapitres sont les seuls narrés au « je » par contre, ça casse un peu la constance). Elsie nous montre l’enfer lié aux dépendances et le dur chemin de la réhabilitation. Puis Margaret nous montre comment toute cette malchance peut prendre forme et comment le système le permet. On se retrouve facilement pris dans l’histoire avec tout ça.
En ce qui me concerne, ce qui fait que j’ai moins apprécié le récit, c’est sans doute le rythme. Si Ligne brisée présente une histoire qui ne tient que sur quelques jours, ici il est question d’année, et puisque les personnages n’ont pas toujours l’option de se côtoyer, on perd certains morceaux. Il y a aussi les changements d’ambiance qui se font tous les chapitres, ce qui crée des contextes drastiquement différents auxquels il faut s’adapter chaque fois. Ça rend la lecture un peu moins fluide.
J’admets cependant qu’il s’agit d’un spin-off qui fait honneur au roman originel. Les sujets couverts sont peut-être plus difficiles pour certaines personnes, mais on ne perd franchement rien pendant cette lecture.
Il n’est pas nécessaire d’avoir lu Ligne brisée pour suivre ce qui se passe, bien que le roman spoil une chose. On suit donc les femmes de la famille Stranger : Phoenix qui est en prison, sa petite sœur Cedar qui emménage chez son père qu’elle ne connaissait pas, leur mère Elsie qui tente de combattre ses dépendances, puis sa mère à elle Margaret qui semble regretter de nombreuses choses. À quatre, elles démontrent à quel point le système continue à les aligner vers une certaine forme d’échec même si elles tentent de réussir.
Bien que ce roman m’ait beaucoup moins plu que son prédécesseur, je ne l’ai pas moins trouvé impactant, car l’intention est bien transmise par l’autrice. L’histoire se suit sur cinq ans et est parfaitement logique avec ce qu’on avait vu dans le roman de base, avec la trame qui avait été posée. Ça se voit avec chacune des femmes de cette famille, parce que même si les générations passent… aucune d’elle n’arrive vraiment à obtenir ce qu’elle souhaite.
C’est le cas pour Phoenix qui s’est retrouvée en prison. C’est le cas pour Cedar qu’on éloigne de ses racines pour son bien. C’est le cas pour Elsie à qui on retire la garde de ses enfants pour se remettre. C’est le cas pour Margaret qui n’a pas pu suivre ses rêves et qui impacte ses descendantes à cause de son ressentiment. Dans ces quatre cas : on comprend parfaitement le pourquoi de leurs situations – notamment dans le cas de Phoenix qui a commis un geste super grave –, mais ça ne nous empêche pas de trouver le tout particulièrement dommage pour chacune d’elle.
Chaque chapitre suivant l’une d’elles. Ainsi, Phoenix nous a permis de voir un peu l’envers du décor carcéral notamment quand on est enceinte. Cedar nous montre sa réalité d’adolescente qui grandit auprès d’une famille qu’elle ne connaît pas (j’ai moins été fan du fait que ses chapitres sont les seuls narrés au « je » par contre, ça casse un peu la constance). Elsie nous montre l’enfer lié aux dépendances et le dur chemin de la réhabilitation. Puis Margaret nous montre comment toute cette malchance peut prendre forme et comment le système le permet. On se retrouve facilement pris dans l’histoire avec tout ça.
En ce qui me concerne, ce qui fait que j’ai moins apprécié le récit, c’est sans doute le rythme. Si Ligne brisée présente une histoire qui ne tient que sur quelques jours, ici il est question d’année, et puisque les personnages n’ont pas toujours l’option de se côtoyer, on perd certains morceaux. Il y a aussi les changements d’ambiance qui se font tous les chapitres, ce qui crée des contextes drastiquement différents auxquels il faut s’adapter chaque fois. Ça rend la lecture un peu moins fluide.
J’admets cependant qu’il s’agit d’un spin-off qui fait honneur au roman originel. Les sujets couverts sont peut-être plus difficiles pour certaines personnes, mais on ne perd franchement rien pendant cette lecture.