A review by mizlitterature
Harry Potter and the Cursed Child - Parts One and Two by J.K. Rowling, Jack Thorne

5.0

OH MY DUMBLEDORE.
J'avais secrètement peur que cette pièce soit de trop, ayant toujours félicité J.K. Rowling d'avoir cessé d'exploiter son univers et ses personnages à temps, contrairement à d'autres auteurs (I'm staring at you, Anne Robillard.). Et, bien que je ne puisse pas dire que cette pièce soit NÉCESSAIRE, (car, étant à propos de retours dans le passé qui changent le cours des choses, les auteurs ne travaillent pas beaucoup sur du nouveau matériel), elle a été divertissante et intéressante et excitante. Et j'ai pleuré trois fois. Mais permettez-moi de retrancher une fois à ce nombre, car c'était des pleurs de triomphe devant l'ingéniosité d'Albus Severus Potter.

Et maintenant, passons aux choses sérieuses, ce qui implique une

*** Spoilers Alert ***

Harry Potter et la Coupe de Feu et Harry Potter et les Reliques de la Mort ont toujours été mes tomes préférés de la saga. Ainsi, c'est avec grand bonheur que j'ai constaté que les retours dans le passé de Scorpius Malfoy et d'Albus Potter (Slytherins et meilleurs amis du monde) avaient pour but le sauvetage de Cedric Diggory, tué injustement suite au Tournoi des Trois Sorciers. Mais ce qu'ils ont déclenché était bien plus intéressant que leur but initial!

Comme tous ceux qui ont vu le film L'effet papillon le savent, une toute petite modification dans le passé peut complètement modifier le cours de l'histoire. Ainsi, le lecteur a pu explorer des mondes alternatifs, ce qui impliquait d'autres versions de nos personnages préférés (Pleurs #1 concernant leur fin tragique) et la réapparition de personnages aimés (et détestés), ce qui m'a apporté une grande satisfaction.
Le dénouement (Pleurs #2. Alors que tout semblait perdu, nos héros sont parvenus à rejoindre leurs enfants coincés dans le passé, un certain 31 octobre 1981...) était des plus émouvants (Pleurs #3 causés par la détresse d'Harry, qui doit laisser ses parents mourir sous ses yeux pour que le reste de l'histoire se déroule comme prévu.) Et que dire de la scène finale!

Outre l'intrigue, les personnages étaient extraordinaires, à la fois fidèles à eux-mêmes et plus matures. La colère et le ressentiment d'Albus n'étaient pas sans rappeler ceux d'un autre garçon aux cheveux de jais et aux yeux vert, surnommé The Boy Who Lived. Et Scorpius! On ne saurait s'attendre à ce que le fils de Draco Malfoy soit si drôle!

Cependant, toute cette histoire entourant Delphi est franchement ridicule. Non, je n'accepterai jamais que Voldemort aie pu avoir un enfant, même avec Bellatrix Lestrange. Juste non. Toute l'intrigue de la saga Harry Potter repose sur le fait que Voldemort est incapable d'amour. Alors, à moins d'immaculée conception à la Athéna, non, je ne goberai jamais l'existence de Delphi.

Et puis, il manque de toute évidence une scène à cette pièce, puisque l'on passe directement de celle où Hagrid passe récupérer Harry dans les ruines de la maison des Potter à celle où Albus discute avec Scorpius. MAIS OÙ EST SIRIUS BLACK?!? Harry n'aurait-il pas mérité de revoir son parrain une dernière fois? Quoique de voir ses parents mourir était peut-être déjà trop pour lui.

Ah et Rose Granger-Weasley était un personnage plutôt médiocre. Je ne vois pas trop ce que Scorpius lui trouve, mais je suis tout de même heureuse que J.K. Rowling aie tenu compte des Headcanons que certains se sont donnés tant de mal à fabriquer pour Pinterest.

En quelques mots, lisez-le. Ça vaut le coup. Haters gonna hate. But Potterheads gonna be overwhelmed.