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A review by cametsesblablas
Lune Ardente by Morgane Rugraff
4.0
Je désespérais de ne plus être totalement embarquée par un livre ces derniers temps et Lune Ardente m’a enfin apporté la petite sensation d’adrénaline qui fait du bien et opère généralement lorsque l’on plonge tête la première dans une histoire. À vrai dire, j’ai été happée dès les premières pages qui nous embarquent en pleine bataille et dévoile dès le début une héroïne forte et déterminée comme on aimerait en retrouver plus souvent. Comme quoi de la fantasy plus adulte – ici il semblerait qu’il soit même question de dark fantasy – ne fait pas de mal !
Comme je le disais donc, les premières scènes mettent directement dans l’ambiance avec une exposition directe du contexte, à savoir un combat faisant rage entre les clan des adorateurs la Lune et du Soleil. C’est très prenant et engageant pour la suite, soulignant ainsi directement les particularités de chaque peuple aux montures bien particulières. J’ai été plus que ravie de découvrir enfin ce livre qui se rapproche de l’idée que je me fais de la fantasy, avec beaucoup d’imagination donc, cela même si l’histoire se révèle en réalité classique et que l’on reste dans quelque chose de très manichéen, des personnages à la représentation des deux mondes. L’univers m’a bien fait accrocher en tout cas même s’il finit bien par se retrouver masqué par l’histoire – c*’est généralement le cas*. Ce n’est pas un reproche en tant que tel mais force est de constater que diminuer certains aspects de l’histoire, la romance par exemple, aurait permis un peu plus de développement de ce côté-là. Mais la faute vient en réalité plus du cadre développé, à savoir le palais royal des Sang-de-Soleil dans lequel Sioban va courageusement se marier.
C’est d’ailleurs là que les ennuis commencent, dans tous les sens du terme. Il est effectivement important de prendre en compte le fait que ce roman possède plusieurs scènes violentes, en partie liées à la guerre et au mariage forcé de l’héroïne. On découvre ainsi des personnages tous aussi pourris les uns que les autres, à commencer par le roi qui semble diriger d’une main de maître ses fils et sujets, menant ainsi à bien ses plans. Pourtant, ce personnage est loin d’être aussi complexe et intéressant que ses manoeuvres l’entendraient. Il en va de même pour le prince Logan qui, malgré les airs gentillets que l’auteure lui donne, est une véritable pourriture doublé de misogynie et de sexisme. Il est tout particulièrement égoïste voire sans coeur – merci papa – et apparaissait pourtant bon dans les premières scènes. À côté d’eux, Sioban apparaît comme une jolie fleur à protéger et c’est même ce qu’elle finir par devenir. Alors que l’on rencontre une jeune femme fière de sa patrie qu’elle défend corps et âme, sa superbe et son mordant finissent au fil de l’histoire par s’évaporer ce qui s’avère décevant et trop facile à mon goût, même si cela coïncide avec la direction prise par l’auteure. J’ai souffert et combattu avec ce personnage que j’ai beaucoup aimé suivre. Le personnage de Caleb, prince cadet et fier tueur de Sombre-Lune, était très intéressant grâce au lien qu’il semble entretenir avec la lune mais retombait trop souvent dans des schémas classiques, partagé entre ses convictions et sentiments pour une raison ici plus ou moins logique, mais virant trop rapidement du chaud au froid. Son développement était sans doute un peu trop maladroit pour adhérer totalement, surtout sur la durée. Et d’un point de vue plus général, le côté très manichéen et donc sans aucune nuance du tout crève les yeux avec beaucoup de méchants et de personnages qui s’en tiennent à un rôle bien précis – en l’occurence le mal est omniprésent. Difficile donc de ne pas se placer du côté de l’héroïne. La narration s’avère d’ailleurs multiple et empêchait les grosses surprise, rendant le récit très linéaire en plus de devoir encaisser les choses des chapitres avant Sioban.
Malgré certains de ses aspects, j’ai vraiment beaucoup apprécié lire ce premier tome qui aurait été sans doute meilleur s’il ne traînait pas un peu trop sur la longueur et se débarrassait de certains de ses aspects redondants ( comportement des personnages, redondances vers la fin etc. ) Il a pourtant été pour moi très difficile de m’arrêter et j’ai réellement adoré suivre Sioban. J’ai savouré chaque chapitre de cette histoire même si je dois bien avouer que quelques jours après la fin de cette lecture, la tension est plutôt retombée.
Comme je le disais donc, les premières scènes mettent directement dans l’ambiance avec une exposition directe du contexte, à savoir un combat faisant rage entre les clan des adorateurs la Lune et du Soleil. C’est très prenant et engageant pour la suite, soulignant ainsi directement les particularités de chaque peuple aux montures bien particulières. J’ai été plus que ravie de découvrir enfin ce livre qui se rapproche de l’idée que je me fais de la fantasy, avec beaucoup d’imagination donc, cela même si l’histoire se révèle en réalité classique et que l’on reste dans quelque chose de très manichéen, des personnages à la représentation des deux mondes. L’univers m’a bien fait accrocher en tout cas même s’il finit bien par se retrouver masqué par l’histoire – c*’est généralement le cas*. Ce n’est pas un reproche en tant que tel mais force est de constater que diminuer certains aspects de l’histoire, la romance par exemple, aurait permis un peu plus de développement de ce côté-là. Mais la faute vient en réalité plus du cadre développé, à savoir le palais royal des Sang-de-Soleil dans lequel Sioban va courageusement se marier.
C’est d’ailleurs là que les ennuis commencent, dans tous les sens du terme. Il est effectivement important de prendre en compte le fait que ce roman possède plusieurs scènes violentes, en partie liées à la guerre et au mariage forcé de l’héroïne. On découvre ainsi des personnages tous aussi pourris les uns que les autres, à commencer par le roi qui semble diriger d’une main de maître ses fils et sujets, menant ainsi à bien ses plans. Pourtant, ce personnage est loin d’être aussi complexe et intéressant que ses manoeuvres l’entendraient. Il en va de même pour le prince Logan qui, malgré les airs gentillets que l’auteure lui donne, est une véritable pourriture doublé de misogynie et de sexisme. Il est tout particulièrement égoïste voire sans coeur – merci papa – et apparaissait pourtant bon dans les premières scènes. À côté d’eux, Sioban apparaît comme une jolie fleur à protéger et c’est même ce qu’elle finir par devenir. Alors que l’on rencontre une jeune femme fière de sa patrie qu’elle défend corps et âme, sa superbe et son mordant finissent au fil de l’histoire par s’évaporer ce qui s’avère décevant et trop facile à mon goût, même si cela coïncide avec la direction prise par l’auteure. J’ai souffert et combattu avec ce personnage que j’ai beaucoup aimé suivre. Le personnage de Caleb, prince cadet et fier tueur de Sombre-Lune, était très intéressant grâce au lien qu’il semble entretenir avec la lune mais retombait trop souvent dans des schémas classiques, partagé entre ses convictions et sentiments pour une raison ici plus ou moins logique, mais virant trop rapidement du chaud au froid. Son développement était sans doute un peu trop maladroit pour adhérer totalement, surtout sur la durée. Et d’un point de vue plus général, le côté très manichéen et donc sans aucune nuance du tout crève les yeux avec beaucoup de méchants et de personnages qui s’en tiennent à un rôle bien précis – en l’occurence le mal est omniprésent. Difficile donc de ne pas se placer du côté de l’héroïne. La narration s’avère d’ailleurs multiple et empêchait les grosses surprise, rendant le récit très linéaire en plus de devoir encaisser les choses des chapitres avant Sioban.
Malgré certains de ses aspects, j’ai vraiment beaucoup apprécié lire ce premier tome qui aurait été sans doute meilleur s’il ne traînait pas un peu trop sur la longueur et se débarrassait de certains de ses aspects redondants ( comportement des personnages, redondances vers la fin etc. ) Il a pourtant été pour moi très difficile de m’arrêter et j’ai réellement adoré suivre Sioban. J’ai savouré chaque chapitre de cette histoire même si je dois bien avouer que quelques jours après la fin de cette lecture, la tension est plutôt retombée.