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A review by eliza_m_ecrire
The Deep Sky by Yume Kitasei
3.0
Il m’arrive une fois de temps en temps de découvrir un livre grâce à l’aspect visuel du produit. C’est exactement ce qui a eu lieu avec ce roman que j’ai remarqué lors d’un passage en librairie.
Asuka fait partie de l’équipage du Phénix, un vaisseau spatial qui a quitté la Terre il y a près de 10 ans afin de se rendre sur une nouvelle planète. Entre le sentiment d’imposture qu’elle ressent en tant que représentante du Japon, la dispute non-résolue avec sa mère avant de quitter la Terre et le fait qu’elle a été choisie pour intégrer l’équipage à la toute dernière minute, elle a le besoin de faire ses preuves. Mais quand une bombe explose et tue quelques membres de l’équipage, dont la capitaine, c’est une enquête qui commence et au cours de laquelle Asuka doit prouver ne pas être impliquée dans l’affaire.
Ce roman se lit un peu comme une fanfiction du jeu Among Us, où l’équipage doit trouver le coupable responsable de la mort de son équipage. On a ici une bombe qui a non seulement tué des personnes clés de la mission, mais qui a aussi endommagé le vaisseau tout en le déviant de sa trajectoire. L’enjeu est posé très vite, surtout face à l’urgence qui est énoncée.
Par contre, je dois dire que plus ça avance… plus ça devient un peu chaotique. La narration se fait sur deux temps : l’enquête sur le vaisseau, puis la formation suivie par l’équipage dans leur adolescence. Si la période de l’adolescence est mise là pour nous présenter du contexte, ça ne rend pas moins la narration actuelle chaotique. Car on parle d’un équipage qui, certes, est constitué de femmes et personnes non-binaires ressortissantes de nombreuses nations (et d’ailleurs… merci beaucoup au manque de reviews qui ne mentionnent pas le fait que Ruth est là pour représenter Israël… ça m’a franchement déçue), mais entre les chamaillages entre elles qui datent, les coups bas, les tensions liées à leurs pays sur Terre… il y a trop de choses qui nous tombent dessus. Et trop, ce n’est comme pas assez.
Kitasei s’est montrée ambitieuse avec les problématiques soulevées : les tensions États-Unis/Chine, la tentative de faire de l’eugénisme, les différents groupes qui se sont formés sur le vaisseau… Sauf que voilà, tout se mélange, ça en devient assez bordélique. Quand on trouve ce qui s’est réellement passé et pourquoi ça s’est passé, c’est franchement insatisfaisant parce qu’on en arrive au point où on ne peut pas vraiment tirer une autre conclusion. L’effet est assez vide.
Et puis il y a aussi Asuka. En tant que métisse japonaise mexicaine qui a grandi aux États-Unis, le conflit identitaire est bien présent chez elle : elle ne parle pas bien japonais, elle ne parle pas espagnol, mais elle représente quand même le Japon parce qu’elle est leur dernier recours. C’est un thème assez central de son personnage pour lui rajouter une certaine profondeur. Mais ça aussi, ça tombe un peu à plat au bout du compte parce qu’à part le fait qu’une autre personne semble le remarquer et corrige une autre personne par rapport au surnom qu’on lui donne (qu’elle mentionne détester qu’à nous en partant)… rien de plus ne survient de ce côté. C’est un peu la même chose avec sa dispute qu’elle a avec sa mère qui finit sur une note moindre.
Il reste que j’ai apprécié certains éléments de l’histoire. Notamment le fait d’avoir un équipage à grande majorité féminin, la problématique de natalité et de grossesses à traverser dans l’espace. Dans un esprit de survie de l’humanité, il s’agit quand même d’aspects essentiels alors j’apprécie qu’ils aient été là.
Alors voilà. Je m’attendais à plus de ce livre, pour être complètement honnête. Je le prends comme une petite décision côté préférence, puisqu’il s’agit d’une lecture assez moyenne. La note que je lui attribue est donnée en conséquence.
Asuka fait partie de l’équipage du Phénix, un vaisseau spatial qui a quitté la Terre il y a près de 10 ans afin de se rendre sur une nouvelle planète. Entre le sentiment d’imposture qu’elle ressent en tant que représentante du Japon, la dispute non-résolue avec sa mère avant de quitter la Terre et le fait qu’elle a été choisie pour intégrer l’équipage à la toute dernière minute, elle a le besoin de faire ses preuves. Mais quand une bombe explose et tue quelques membres de l’équipage, dont la capitaine, c’est une enquête qui commence et au cours de laquelle Asuka doit prouver ne pas être impliquée dans l’affaire.
Ce roman se lit un peu comme une fanfiction du jeu Among Us, où l’équipage doit trouver le coupable responsable de la mort de son équipage. On a ici une bombe qui a non seulement tué des personnes clés de la mission, mais qui a aussi endommagé le vaisseau tout en le déviant de sa trajectoire. L’enjeu est posé très vite, surtout face à l’urgence qui est énoncée.
Par contre, je dois dire que plus ça avance… plus ça devient un peu chaotique. La narration se fait sur deux temps : l’enquête sur le vaisseau, puis la formation suivie par l’équipage dans leur adolescence. Si la période de l’adolescence est mise là pour nous présenter du contexte, ça ne rend pas moins la narration actuelle chaotique. Car on parle d’un équipage qui, certes, est constitué de femmes et personnes non-binaires ressortissantes de nombreuses nations (et d’ailleurs… merci beaucoup au manque de reviews qui ne mentionnent pas le fait que Ruth est là pour représenter Israël… ça m’a franchement déçue), mais entre les chamaillages entre elles qui datent, les coups bas, les tensions liées à leurs pays sur Terre… il y a trop de choses qui nous tombent dessus. Et trop, ce n’est comme pas assez.
Kitasei s’est montrée ambitieuse avec les problématiques soulevées : les tensions États-Unis/Chine, la tentative de faire de l’eugénisme, les différents groupes qui se sont formés sur le vaisseau… Sauf que voilà, tout se mélange, ça en devient assez bordélique. Quand on trouve ce qui s’est réellement passé et pourquoi ça s’est passé, c’est franchement insatisfaisant parce qu’on en arrive au point où on ne peut pas vraiment tirer une autre conclusion. L’effet est assez vide.
Et puis il y a aussi Asuka. En tant que métisse japonaise mexicaine qui a grandi aux États-Unis, le conflit identitaire est bien présent chez elle : elle ne parle pas bien japonais, elle ne parle pas espagnol, mais elle représente quand même le Japon parce qu’elle est leur dernier recours. C’est un thème assez central de son personnage pour lui rajouter une certaine profondeur. Mais ça aussi, ça tombe un peu à plat au bout du compte parce qu’à part le fait qu’une autre personne semble le remarquer et corrige une autre personne par rapport au surnom qu’on lui donne (qu’elle mentionne détester qu’à nous en partant)… rien de plus ne survient de ce côté. C’est un peu la même chose avec sa dispute qu’elle a avec sa mère qui finit sur une note moindre.
Il reste que j’ai apprécié certains éléments de l’histoire. Notamment le fait d’avoir un équipage à grande majorité féminin, la problématique de natalité et de grossesses à traverser dans l’espace. Dans un esprit de survie de l’humanité, il s’agit quand même d’aspects essentiels alors j’apprécie qu’ils aient été là.
Alors voilà. Je m’attendais à plus de ce livre, pour être complètement honnête. Je le prends comme une petite décision côté préférence, puisqu’il s’agit d’une lecture assez moyenne. La note que je lui attribue est donnée en conséquence.