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A review by cametsesblablas
Crave by Tracy Wolff
2.0
À la consultation des sorties littéraires de ce mois, le simple aperçu de la couverture d’Assoiffés m’a fait pensé à un thriller – comment j’ai fais avec ce titre ? Résultat, je ne m’y suis absolument pas attardé. Il faut croire que Pocket Jeunesse fait bien sa communication puisque depuis j’ai eu le temps de comprendre que ce n’était absolument pas le cas. Il faut dire que ce que j’en ai alors entendu m’a encore moins attiré, cela malgré les très nombreux avis positifs. Un mélange entre Killing November et Twilight ? Pourquoi pas. Une histoire mielleuse entre un vampire et la nouvelle arrivée en ville ? Ça sonne tout de suite moins engageant.
Grace se retrouve effectivement en Alaska suite au décès de ses parents dans un accident. Pire encore pour elle, elle débarque en terre inconnue pour intégrer le lycée un peu bizarre dans lequel son oncle est directeur et où sa cousine étudie. Contrairement à elle, on comprends bien vite que ce manoir n’accueille pas vraiment des humains – croyez-moi pas besoin du synopsis ou de la couverture elle-même pour le comprendre. Sauf que voilà, le fait est que ce côté prévisible et cette longueur d’avance sur l’héroïne reste présent jusqu’à la conclusion du livre et ce n’est à mon sens pas pour les bonnes raisons.
Intriguée comme j’étais, je me suis lancée tête baissée dans les premières pages. L’écriture était fluide et l’intrigue somme toute classique mais jusque là rien de dérangeant. Puis la rencontre avec l’intérêt amoureux de l’héroïne m’a mis une énorme douche froide. J’ai dû lever les yeux trois fois, faire une pause pour ensuite reprendre et lever les yeux une nouvelle fois. Mais force est de constater que l’auteure parvenait au moins à sortir son épingle du jeu grâce à une écriture agréable et fluide. Maintenant, je n’avais plus qu’à croiser les doigts que le côté définitivement mielleux passe son chemin.
Malheureusement, ce moment n’est jamais arrivé. La relation entre Grace et Jaxon m’a semblé être un condensé de niaiserie et d’absurdité. Certes leur histoire est mignonne mais elle accumule également bien trop de facilités, entre le fait qu’il soit le garçon dangereux, qui la repousse sans pour autant pouvoir s’éloigner d’elle, et le coup de foudre au premier regard à en faire lever les yeux, j’avais déjà de quoi pleurer. Pourtant, il y a des romans dans lesquels ça a facilement marché pour moi mais ici non. Je pense tout de même que j’aurais pu me faire à ce point, d’où mon envie de continuer. Seulement, le personnage de Grace ne m’a pas paru crédible. Elle voit définitivement tout en rose, à croire que son amour pour Jaxon qui n’a rien d’ordinaire excuse tout le surréalisme de ce qui l’entoure. Elle n’arrête d’ailleurs jamais de répéter les mêmes choses, à savoir « C’est stupide mais… » « C’est cliché mais… » Je veux bien que l’auteure ait souhaité miser sur un aspect plus jeunesse mais la moindre des choses pour rendre le tout crédible, du moins à mes yeux, aurait été de faire en sorte que le comportement de l’héroïne aille de paire avec ses réactions. Surtout qu’on a généralement quinze longueurs d’avance sur elle et c’est déjà un peu chiant.
Au final, si les pages se lisent rapidement, il ne se passe pas grand chose. Le nombre de jours qui passent durant la première moitié du livre doit se compter sur les doigts d’une main et se focalise énormément sur la romance plutôt que sur le développement d’éléments extérieurs qui auraient pu se révéler intéressants comme l’académie, les élèves ou encore l’histoire derrière ce monde fantastique. À mes yeux, ce roman plaira surtout aux adolescents souhaitant se mettre à la lecture – comme ce fut le cas à la sortie de Twilight – ou aux lecteurs souhaitant une histoire un brin facile, le genre de plaisir coupable pouvant totalement faire passer un bon moment – Assoiffés reçoit d’ailleurs de très bonnes critiques. Seulement, même avec le moins d’exigences possibles, il y a des « problèmes » que je ne peux éviter. De même, j’ai lu beaucoup de retours mentionnant les nombreuses similarités avec Twilight mais il ne me semble pas que ce soit aussi grossier ou alors Assoiffés mise sur les mêmes éléments mais d’une manière que j’ai moins apprécié. Je ne dis pas que c’est foncièrement mauvais mais il y a des choses dont j’aurais pu me passer à l’inverse de certaines autres qui ne sont finalement pas assez développées. De plus et mine de rien, ce livre est assez long ce qui n’a en rien amélioré mon ressenti. Une histoire de lycéen n’a pas forcément besoin d’un lourd background mais lorsque l’histoire se situe dans un manoir perdu au beau milieu de l’Alaska qui ouvre ses portes au surnaturel, je pense qu’on est en droit d’en demander un peu plus.
C’est définitivement une romance plus qu’autre chose malgré ce que l’on pourrait parfois croire et malheureusement j’ose penser que cela ne suffit plus, notamment dans un environnement qui prête au développement et qui ne l’est absolument pas. Je me dis que l’auteure risque sûrement de développer d’autres aspects de son histoire par la suite mais le tout est d’être en partie convaincu dès le premier tome, qui ici est extrêmement introductif, chose qui n’a jamais été clairement déterminée dans mon esprit. Les personnages ne sont en soi pas réellement mauvais, tout comme l’intrigue d’ailleurs, mais il y a à mon sens pas mal de choses qui coincent et m’ont donc empêchés de profiter du moment.
Grace se retrouve effectivement en Alaska suite au décès de ses parents dans un accident. Pire encore pour elle, elle débarque en terre inconnue pour intégrer le lycée un peu bizarre dans lequel son oncle est directeur et où sa cousine étudie. Contrairement à elle, on comprends bien vite que ce manoir n’accueille pas vraiment des humains – croyez-moi pas besoin du synopsis ou de la couverture elle-même pour le comprendre. Sauf que voilà, le fait est que ce côté prévisible et cette longueur d’avance sur l’héroïne reste présent jusqu’à la conclusion du livre et ce n’est à mon sens pas pour les bonnes raisons.
Intriguée comme j’étais, je me suis lancée tête baissée dans les premières pages. L’écriture était fluide et l’intrigue somme toute classique mais jusque là rien de dérangeant. Puis la rencontre avec l’intérêt amoureux de l’héroïne m’a mis une énorme douche froide. J’ai dû lever les yeux trois fois, faire une pause pour ensuite reprendre et lever les yeux une nouvelle fois. Mais force est de constater que l’auteure parvenait au moins à sortir son épingle du jeu grâce à une écriture agréable et fluide. Maintenant, je n’avais plus qu’à croiser les doigts que le côté définitivement mielleux passe son chemin.
Malheureusement, ce moment n’est jamais arrivé. La relation entre Grace et Jaxon m’a semblé être un condensé de niaiserie et d’absurdité. Certes leur histoire est mignonne mais elle accumule également bien trop de facilités, entre le fait qu’il soit le garçon dangereux, qui la repousse sans pour autant pouvoir s’éloigner d’elle, et le coup de foudre au premier regard à en faire lever les yeux, j’avais déjà de quoi pleurer. Pourtant, il y a des romans dans lesquels ça a facilement marché pour moi mais ici non. Je pense tout de même que j’aurais pu me faire à ce point, d’où mon envie de continuer. Seulement, le personnage de Grace ne m’a pas paru crédible. Elle voit définitivement tout en rose, à croire que son amour pour Jaxon qui n’a rien d’ordinaire excuse tout le surréalisme de ce qui l’entoure. Elle n’arrête d’ailleurs jamais de répéter les mêmes choses, à savoir « C’est stupide mais… » « C’est cliché mais… » Je veux bien que l’auteure ait souhaité miser sur un aspect plus jeunesse mais la moindre des choses pour rendre le tout crédible, du moins à mes yeux, aurait été de faire en sorte que le comportement de l’héroïne aille de paire avec ses réactions. Surtout qu’on a généralement quinze longueurs d’avance sur elle et c’est déjà un peu chiant.
Au final, si les pages se lisent rapidement, il ne se passe pas grand chose. Le nombre de jours qui passent durant la première moitié du livre doit se compter sur les doigts d’une main et se focalise énormément sur la romance plutôt que sur le développement d’éléments extérieurs qui auraient pu se révéler intéressants comme l’académie, les élèves ou encore l’histoire derrière ce monde fantastique. À mes yeux, ce roman plaira surtout aux adolescents souhaitant se mettre à la lecture – comme ce fut le cas à la sortie de Twilight – ou aux lecteurs souhaitant une histoire un brin facile, le genre de plaisir coupable pouvant totalement faire passer un bon moment – Assoiffés reçoit d’ailleurs de très bonnes critiques. Seulement, même avec le moins d’exigences possibles, il y a des « problèmes » que je ne peux éviter. De même, j’ai lu beaucoup de retours mentionnant les nombreuses similarités avec Twilight mais il ne me semble pas que ce soit aussi grossier ou alors Assoiffés mise sur les mêmes éléments mais d’une manière que j’ai moins apprécié. Je ne dis pas que c’est foncièrement mauvais mais il y a des choses dont j’aurais pu me passer à l’inverse de certaines autres qui ne sont finalement pas assez développées. De plus et mine de rien, ce livre est assez long ce qui n’a en rien amélioré mon ressenti. Une histoire de lycéen n’a pas forcément besoin d’un lourd background mais lorsque l’histoire se situe dans un manoir perdu au beau milieu de l’Alaska qui ouvre ses portes au surnaturel, je pense qu’on est en droit d’en demander un peu plus.
C’est définitivement une romance plus qu’autre chose malgré ce que l’on pourrait parfois croire et malheureusement j’ose penser que cela ne suffit plus, notamment dans un environnement qui prête au développement et qui ne l’est absolument pas. Je me dis que l’auteure risque sûrement de développer d’autres aspects de son histoire par la suite mais le tout est d’être en partie convaincu dès le premier tome, qui ici est extrêmement introductif, chose qui n’a jamais été clairement déterminée dans mon esprit. Les personnages ne sont en soi pas réellement mauvais, tout comme l’intrigue d’ailleurs, mais il y a à mon sens pas mal de choses qui coincent et m’ont donc empêchés de profiter du moment.