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cametsesblablas's reviews
378 reviews
If There's No Tomorrow by Jennifer L. Armentrout
4.0
Jennifer L. Armentrout revient avec un tout nouveau contemporain young adult qui, dans la même lignée que son précédent, n’est pas aussi simple que le laissent présager ses airs de simple romance adolescente. L’auteur choisit une nouvelle fois d’aborder un thème fort et important avec une certaine sincérité, tout particulièrement pour son public visé.
On découvre le personnage de Lena peu avant sa rentrée en dernière année au lycée. Parmi toutes les préoccupations sur l’avenir qui fleurissent à son âge, on la sent tout particulièrement partagée entre ses sentiments pour Sebastian et l’amitié forte qui les unis depuis des années, qu’elle ne souhaite détruire pour rien au monde. Il est donc facile de s’identifier à une telle héroïne dans la mesure où nous la découvrons lycéenne qui mène sa vie entre moments de bonheur et tourments, vie qui se retrouvera bouleversée à cause d’une inaction que l’on pourrait tous faire à cet âge-là et qui permet de se rendre compte de l’imprévisibilité de certaines situations qui peuvent tous nous toucher.
On est alors guidé dans une construction en trois parties qui mettent d’autant plus en valeur ce qui est raconté : hier, aujourd’hui et demain. Car il est ici question d’adolescents qui font de mauvais choix, des choix qui inconsciemment peuvent changer l’avenir en quelques secondes – je ne donnerais pas plus de précision afin de ne pas gâcher la découverte. La partie consacrée à l’avant était d’ailleurs si fluide et agréable à lire, légère à l’image de toute romance adolescente, que les premières pages du pendant m’ont fait autant d’impact qu’à l’héroïne. Lena est le genre de fille pour lesquelles franchir certains pas est comparable à une épreuve, assez renfermée sur elle-même, qui réfléchit trop au lieu de vivre réellement l’instant présent – une fille proche de celle que j’étais plus jeune. Forcément, elle reporte souvent au lendemain certaines choses tout en sachant qu’elle n’en fera jamais rien, le futur semblant toujours plus favorable à notre épanouissement que le présent. Lorsque le pire arrive, cette dernière ne peut s’empêcher de repousser son entourage sans se rendre compte que ces derniers pourraient être la clé de sa libération. On ressent donc bien les conséquences qu’un traumatisme peut avoir sur nous-mêmes ainsi que la difficulté à sa relever, deux éléments que l’auteure cherche à montrer dans une démarche volontaire et ce au travers d’un point de vue différent de celui que l’on a souvent, celui d’une victime puis indirectement de ses proches ainsi que d’autres plus en retrait. On se rappelle à ses côtés à quel point les actions sans conséquences passent inaperçues quand bien même elles auraient pu mener au danger, à quel point admettre que l’on est imparfait est une caractéristique humaine. Il faut savoir vivre avec les décisions que l’on a prises et apprendre de ses erreurs, toujours.
Si demain n’existe pas est également un roman sur la famille et l’amitié, des notions importantes dans le genre de situation évoquée. Bien que les personnages ne soient pas aussi creusés que je l’aurais aimé, le fait que l’on s’y attarde a son importance car les gens qui nous accompagnent dans nos vies et dans les moments les plus durs ne devraient pas juste être de simples figurants. C’est avant tout la relation entre Lena et Sebastian, un personnage doux et agréable, qui est mise en avant, celle qui tisse le lien entre les trois parties du roman. J’ai vraiment apprécié les moments qu’ils partageaient, celui de meilleurs amis depuis toujours, et ce même si Lena finit par tourner clairement en rond. La romance est de ce fait très jolie et j’ai aimé le fait que l’on se penche sur les faiblesses que peuvent nous faire traverser nos sentiments.
Jennifer L. Armentrout, munie d’une écriture toujours aussi fluide et efficace, nous plonge donc dans le quotidien de notre héroïne afin de nous montrer la fragilité du moment présent qui peut se répercuter sur le futur, à quel point la tragédie peut toucher tout le monde. Le pari est d’ailleurs réussi dans la mesure où j’ai trouvé le tout bien traité et intéressant à mettre dans les mains de jeunes lycéens.
On découvre le personnage de Lena peu avant sa rentrée en dernière année au lycée. Parmi toutes les préoccupations sur l’avenir qui fleurissent à son âge, on la sent tout particulièrement partagée entre ses sentiments pour Sebastian et l’amitié forte qui les unis depuis des années, qu’elle ne souhaite détruire pour rien au monde. Il est donc facile de s’identifier à une telle héroïne dans la mesure où nous la découvrons lycéenne qui mène sa vie entre moments de bonheur et tourments, vie qui se retrouvera bouleversée à cause d’une inaction que l’on pourrait tous faire à cet âge-là et qui permet de se rendre compte de l’imprévisibilité de certaines situations qui peuvent tous nous toucher.
On est alors guidé dans une construction en trois parties qui mettent d’autant plus en valeur ce qui est raconté : hier, aujourd’hui et demain. Car il est ici question d’adolescents qui font de mauvais choix, des choix qui inconsciemment peuvent changer l’avenir en quelques secondes – je ne donnerais pas plus de précision afin de ne pas gâcher la découverte. La partie consacrée à l’avant était d’ailleurs si fluide et agréable à lire, légère à l’image de toute romance adolescente, que les premières pages du pendant m’ont fait autant d’impact qu’à l’héroïne. Lena est le genre de fille pour lesquelles franchir certains pas est comparable à une épreuve, assez renfermée sur elle-même, qui réfléchit trop au lieu de vivre réellement l’instant présent – une fille proche de celle que j’étais plus jeune. Forcément, elle reporte souvent au lendemain certaines choses tout en sachant qu’elle n’en fera jamais rien, le futur semblant toujours plus favorable à notre épanouissement que le présent. Lorsque le pire arrive, cette dernière ne peut s’empêcher de repousser son entourage sans se rendre compte que ces derniers pourraient être la clé de sa libération. On ressent donc bien les conséquences qu’un traumatisme peut avoir sur nous-mêmes ainsi que la difficulté à sa relever, deux éléments que l’auteure cherche à montrer dans une démarche volontaire et ce au travers d’un point de vue différent de celui que l’on a souvent, celui d’une victime puis indirectement de ses proches ainsi que d’autres plus en retrait. On se rappelle à ses côtés à quel point les actions sans conséquences passent inaperçues quand bien même elles auraient pu mener au danger, à quel point admettre que l’on est imparfait est une caractéristique humaine. Il faut savoir vivre avec les décisions que l’on a prises et apprendre de ses erreurs, toujours.
Si demain n’existe pas est également un roman sur la famille et l’amitié, des notions importantes dans le genre de situation évoquée. Bien que les personnages ne soient pas aussi creusés que je l’aurais aimé, le fait que l’on s’y attarde a son importance car les gens qui nous accompagnent dans nos vies et dans les moments les plus durs ne devraient pas juste être de simples figurants. C’est avant tout la relation entre Lena et Sebastian, un personnage doux et agréable, qui est mise en avant, celle qui tisse le lien entre les trois parties du roman. J’ai vraiment apprécié les moments qu’ils partageaient, celui de meilleurs amis depuis toujours, et ce même si Lena finit par tourner clairement en rond. La romance est de ce fait très jolie et j’ai aimé le fait que l’on se penche sur les faiblesses que peuvent nous faire traverser nos sentiments.
Jennifer L. Armentrout, munie d’une écriture toujours aussi fluide et efficace, nous plonge donc dans le quotidien de notre héroïne afin de nous montrer la fragilité du moment présent qui peut se répercuter sur le futur, à quel point la tragédie peut toucher tout le monde. Le pari est d’ailleurs réussi dans la mesure où j’ai trouvé le tout bien traité et intéressant à mettre dans les mains de jeunes lycéens.
Warcross by Marie Lu
4.0
N’étant pas arrivée jusqu’à sa fin lors de ma première lecture à la sortie du début de cette duologie écrite par la talentueuse Marie Lu, j’ai passé tout ma seconde lecture à me demander pourquoi. Warcross a véritablement tout d’un bon roman du genre, si on omet certains aspects plutôt prévisibles. Le tout forme un beau mélange d’action et de romance – bien moins prédominante – au travers du jeu vidéo, dans un monde futuriste dont les nouveautés semblent tant novatrices que néfastes.
On se met dans la peau d’Emika, jeune new-yorkaise qui, au lieu de passer ses journées à bosser dur en cours comme toute adolescente normale, joue à la chasseuse de prime afin de tenter de survivre dans une société futuriste où tout coute bien plus cher et où la criminalité a particulièrement augmenté. C’est d’ailleurs ce qui pousse la police à publier des alertes pour que d’autres s’occupent du sale boulot tout en étant rémunérés. Pour s’échapper de la réalité qui n’épargne plus Emika depuis plusieurs années, la jeune femme aime passer du temps sur Warcross, un jeu vidéo issu de la réalité augmentée inventé par le jeune Hideo Tanaka, dans lequel elle joue de manière clandestine et anonyme. Seulement, un jour elle prend la mauvaise décision et choisit d’utiliser ses aptitudes de hackeuse, talents qui lui ont valu certains problèmes avec la justice, pour pirater le plus grand championnat de Warcross visionné par des millions de spectateurs. Forcément, la jeune femme doit dire adieu à son anonymat en devenant le sujet favoris des tabloïds. Plus inattendu, Hideo Tanaka lui-même souhaite rencontrer l’une des seules personnes ayant réussi à détecter les failles de son jeu.
Si Warcross aurait pu n’être qu’un énième roman young adult, le thème des jeux vidéos est si bien exploité qu’il sort clairement du lot à mes yeux. En effet, c’est au travers d’un univers complexe et riche, qui m’en a véritablement mis plein les yeux, que ce premier tome témoigne des atouts comme des dangers d’un univers où la technologie, et plus particulièrement la réalité augmentée, peuvent prendre le dessus sur tout. J’aimais déjà beaucoup Marie Lu depuis sa saga Legend et Warcross présente un univers dans lequel on la sent tout à fait à l’aise et familière, ce qui aide d’autant plus le lecteur à tout visualiser puisque l’immersion est très accessible avec des descriptions très visuelles et bien menées. Ici, la réalité augmentée fait partie du quotidien, avec un système de points et de niveau qui stimule l’utilisation et pousse les gens à ne plus ôter leur Neurolink des yeux, sous forme de lunettes ou de lentilles. Le but pour eux est de gagner le plus de points possible au travers des parties de Warcross, un sport dans lequel deux équipes essaient de s’emparer de l’artefact de l’autre sans se faire dérober le sien, ou encore avec de simples interactions, afin de gagner en popularité et d’accéder à plus de privilèges dans la vraie vie tels qu’un meilleur service au restaurant ou un traitement de faveur lors d’entretiens. Pour créer aux yeux des utilisateurs du NeuroLink une réalité virtuelle presque parfaite dans sa façon de traiter les détails, Hideo Tanaka n’a pas simplement choisi de la reproduire mais bien de laisser le cerveau humain se convaincre lui-même de cette dernière comme c’est le cas avec le système du rêve. L’univers est d’autant plus riche qu’il existe un DarkWorld qui une nouvelle fois montre la face cachée des technologies, un endroit où se retrouvent les hackeurs, où se vendent drogue et plaisirs sexuels, où s’engagent des assassins.
Le tout est guidé par une sorte d’enquête que doit mener Emika en devenant une wildcard, à savoir une nouvelle recrue pouvant intégrer les diverses équipes du championnat. Cela permet ainsi au lecteur d’avoir une vision sur beaucoup d’éléments importants sans être perdu. Emika est d’ailleurs une bonne héroïne à suivre qui m’a plu en raison de son fort caractère à l’image de son apparence qui détone, avec ses cheveux multicolores et ses divers tatouages, et du fait qu’elle s’intègre bien avec les éléments de ce tome. Si elle possède ses propres faiblesses, c’est une fonceuse au caractère assez indépendant. Ses pensées laissent parfois place à de très beaux passages, touchants et écrits avec beaucoup de justesse. Je pense que chaque joueuse peut facilement se retrouver en elle. Hideo est également un personnage intéressant, bien que plus en retrait même si sa présence se laisse ressentir à chaque instant. C’est un génie qui possède ses propres parts d’ombre et qui porte un poids que j’ai aimé découvrir. Si la relation entre les deux n’a rien d’original ou de particulièrement intéressant aux premiers abords, j’ai apprécié le fait qu’elle ne prenne pas une grande place dans le récit. Le manque d’approfondissement des personnages secondaires peut également être reproché au livre bien que cela ne m’ait pas empêché de les apprécier. Si les révélations finales sont pour certaines prévisibles, elles relancent parfaitement l’intrigue au vu du second et dernier tome. La fin donne clairement envie de se jeter sur le second bouquin – ce que je vais m’empresser de faire – et intègre de nouveaux éléments qui ajoutent de l’intérêt à l’histoire.
Warcross offre avec son univers riche et ses personnages intéressants une vision de ce que pourrait devenir le monde si la technologie prenait un ampleur inconsidéré. Alliant des descriptions très réalistes inspirées du Japon, les jeux vidéos et la science-fiction, Marie Lu propose un récit tant accrocheur qu’intéressant.
On se met dans la peau d’Emika, jeune new-yorkaise qui, au lieu de passer ses journées à bosser dur en cours comme toute adolescente normale, joue à la chasseuse de prime afin de tenter de survivre dans une société futuriste où tout coute bien plus cher et où la criminalité a particulièrement augmenté. C’est d’ailleurs ce qui pousse la police à publier des alertes pour que d’autres s’occupent du sale boulot tout en étant rémunérés. Pour s’échapper de la réalité qui n’épargne plus Emika depuis plusieurs années, la jeune femme aime passer du temps sur Warcross, un jeu vidéo issu de la réalité augmentée inventé par le jeune Hideo Tanaka, dans lequel elle joue de manière clandestine et anonyme. Seulement, un jour elle prend la mauvaise décision et choisit d’utiliser ses aptitudes de hackeuse, talents qui lui ont valu certains problèmes avec la justice, pour pirater le plus grand championnat de Warcross visionné par des millions de spectateurs. Forcément, la jeune femme doit dire adieu à son anonymat en devenant le sujet favoris des tabloïds. Plus inattendu, Hideo Tanaka lui-même souhaite rencontrer l’une des seules personnes ayant réussi à détecter les failles de son jeu.
Si Warcross aurait pu n’être qu’un énième roman young adult, le thème des jeux vidéos est si bien exploité qu’il sort clairement du lot à mes yeux. En effet, c’est au travers d’un univers complexe et riche, qui m’en a véritablement mis plein les yeux, que ce premier tome témoigne des atouts comme des dangers d’un univers où la technologie, et plus particulièrement la réalité augmentée, peuvent prendre le dessus sur tout. J’aimais déjà beaucoup Marie Lu depuis sa saga Legend et Warcross présente un univers dans lequel on la sent tout à fait à l’aise et familière, ce qui aide d’autant plus le lecteur à tout visualiser puisque l’immersion est très accessible avec des descriptions très visuelles et bien menées. Ici, la réalité augmentée fait partie du quotidien, avec un système de points et de niveau qui stimule l’utilisation et pousse les gens à ne plus ôter leur Neurolink des yeux, sous forme de lunettes ou de lentilles. Le but pour eux est de gagner le plus de points possible au travers des parties de Warcross, un sport dans lequel deux équipes essaient de s’emparer de l’artefact de l’autre sans se faire dérober le sien, ou encore avec de simples interactions, afin de gagner en popularité et d’accéder à plus de privilèges dans la vraie vie tels qu’un meilleur service au restaurant ou un traitement de faveur lors d’entretiens. Pour créer aux yeux des utilisateurs du NeuroLink une réalité virtuelle presque parfaite dans sa façon de traiter les détails, Hideo Tanaka n’a pas simplement choisi de la reproduire mais bien de laisser le cerveau humain se convaincre lui-même de cette dernière comme c’est le cas avec le système du rêve. L’univers est d’autant plus riche qu’il existe un DarkWorld qui une nouvelle fois montre la face cachée des technologies, un endroit où se retrouvent les hackeurs, où se vendent drogue et plaisirs sexuels, où s’engagent des assassins.
Le tout est guidé par une sorte d’enquête que doit mener Emika en devenant une wildcard, à savoir une nouvelle recrue pouvant intégrer les diverses équipes du championnat. Cela permet ainsi au lecteur d’avoir une vision sur beaucoup d’éléments importants sans être perdu. Emika est d’ailleurs une bonne héroïne à suivre qui m’a plu en raison de son fort caractère à l’image de son apparence qui détone, avec ses cheveux multicolores et ses divers tatouages, et du fait qu’elle s’intègre bien avec les éléments de ce tome. Si elle possède ses propres faiblesses, c’est une fonceuse au caractère assez indépendant. Ses pensées laissent parfois place à de très beaux passages, touchants et écrits avec beaucoup de justesse. Je pense que chaque joueuse peut facilement se retrouver en elle. Hideo est également un personnage intéressant, bien que plus en retrait même si sa présence se laisse ressentir à chaque instant. C’est un génie qui possède ses propres parts d’ombre et qui porte un poids que j’ai aimé découvrir. Si la relation entre les deux n’a rien d’original ou de particulièrement intéressant aux premiers abords, j’ai apprécié le fait qu’elle ne prenne pas une grande place dans le récit. Le manque d’approfondissement des personnages secondaires peut également être reproché au livre bien que cela ne m’ait pas empêché de les apprécier. Si les révélations finales sont pour certaines prévisibles, elles relancent parfaitement l’intrigue au vu du second et dernier tome. La fin donne clairement envie de se jeter sur le second bouquin – ce que je vais m’empresser de faire – et intègre de nouveaux éléments qui ajoutent de l’intérêt à l’histoire.
Warcross offre avec son univers riche et ses personnages intéressants une vision de ce que pourrait devenir le monde si la technologie prenait un ampleur inconsidéré. Alliant des descriptions très réalistes inspirées du Japon, les jeux vidéos et la science-fiction, Marie Lu propose un récit tant accrocheur qu’intéressant.
Eleanor & Grey by Brittainy C. Cherry
3.0
J'ai en toute honnêteté trouvé la première partie sur les personnages adolescents assez quelconque même si le concept pouvait s'avérer assez intéressant. En revanche, la seconde est plus prenante et possède des thèmes très intéressants. Seulement, je n'ai clairement pas été autant embarqués que la plupart des gens. Si les émotions étaient là, certains aspects ne m'ont pas assez charmés.
Scythe by Neal Shusterman
4.0
Avec le temps, La Faucheuse est comme qui dirait devenu un classique de la littérature young adult et notamment du genre dystopique qui semble n’être de nos jours plus que l’ombre de lui même. Souvent curieuse mais jamais totalement certaine, croiser ce livre dans les rayons poche a eu raison de moi. Et je dois dire que je suis agréablement surprise en sachant que je n’arrivais pas du tout à anticiper de futures impressions possibles.
Avec ce monde où la mort prend des dimensions étranges, Neal Shusterman jouait gros et a vraiment su se montrer à la hauteur de la tâche malgré quelques points qui en désavantageront sûrement certains. Le schéma reste en réalité basique, centré sur l’apprentissage de Rowan et Citra jusqu’au jour fatidique. Le rythme du début est alors très lent mais l’histoire monte crescendo, sans que les parties avec le moins d’action ne soient déplaisantes dans la mesure où l’auteur semble définitivement savoir où creuser pour attirer l’attention et attiser la curiosité. L’univers est effectivement très développé et surtout expliqué – adieu la frustration de certaines séries littéraires. Chose étonnante, c’est avant tout la construction narrative qui y participe, très prenante et d’une utilité qui prend tout son sens.
On vogue après tout entre les points de vue de Citra et Rowan, dans leur vie de simples adolescents puis d’apprentis faucheurs. Certains chapitres sont également dédiés à de purs inconnus, qui prendront leur intérêt ou non dans la suite de l’histoire, des inconnus se retrouvant au coeur de massacres pratiqués par un groupe de faucheurs que l’on finira également par recroiser. Neal Shusterman offre ainsi beaucoup de perspectives qui offrent chacune leur pierre à l’édifice en apportant au lecteur des informations diverses voire opposées. Chaque chapitre est de plus entrecoupé par des feuilles de journaux, ceux de faucheurs bien précis, des récits ou réflexions qui amènent à des questions intéressantes et justes. On suit de ce fait bien des chemins empruntés et qu’est-ce que ça m’a plu !
Je suppose que l’on peut affirmer que tout cela fait partie du style de l’auteur, de parti pris qui n’ont pas toujours fait l’unanimité chez moi. Je trouve effectivement son écriture assez particulière, dépourvue de vocabulaire riche et donc de descriptions qui me paraissaient essentielles pour un univers qui mérite d’être visualisé. Je trouve également que les personnages auraient pu être mieux travaillés et tout particulièrement notre duo de héros, déjà dans les descriptions physiques mais également dans leur développement moral. J’ai eu l’impression qu’ils vivaient ou subissaient souvent l’action sans que leur caractère propre ne soit mis en valeur. Heureusement, ça arrive quand même vers la fin mais ça explique également pourquoi m’attacher à eux était compliqué alors même que j’aimais beaucoup les suivre. À l’inverse, j’ai tout de suite adhéré à Maître Faraday et Dame Curie puisque leur journal nous donnait indirectement accès à leur intériorité et à leur vécu, en cohérence d’ailleurs avec les personnages que l’on finit par découvrir.
Après un début classique, Neal Shusterman amène vers une seconde partie toujours plus entraînante. Et avec la fin plus qu’idéale à mes yeux, la suite risque d’être tellement intéressante, surtout concernant Rowan et Citra qui n’ont déjà plus rien de ce qu’ils étaient au tout début. j’ai vraiment hâte comment l’auteur va exploiter leur potentiel !
Avec ce monde où la mort prend des dimensions étranges, Neal Shusterman jouait gros et a vraiment su se montrer à la hauteur de la tâche malgré quelques points qui en désavantageront sûrement certains. Le schéma reste en réalité basique, centré sur l’apprentissage de Rowan et Citra jusqu’au jour fatidique. Le rythme du début est alors très lent mais l’histoire monte crescendo, sans que les parties avec le moins d’action ne soient déplaisantes dans la mesure où l’auteur semble définitivement savoir où creuser pour attirer l’attention et attiser la curiosité. L’univers est effectivement très développé et surtout expliqué – adieu la frustration de certaines séries littéraires. Chose étonnante, c’est avant tout la construction narrative qui y participe, très prenante et d’une utilité qui prend tout son sens.
On vogue après tout entre les points de vue de Citra et Rowan, dans leur vie de simples adolescents puis d’apprentis faucheurs. Certains chapitres sont également dédiés à de purs inconnus, qui prendront leur intérêt ou non dans la suite de l’histoire, des inconnus se retrouvant au coeur de massacres pratiqués par un groupe de faucheurs que l’on finira également par recroiser. Neal Shusterman offre ainsi beaucoup de perspectives qui offrent chacune leur pierre à l’édifice en apportant au lecteur des informations diverses voire opposées. Chaque chapitre est de plus entrecoupé par des feuilles de journaux, ceux de faucheurs bien précis, des récits ou réflexions qui amènent à des questions intéressantes et justes. On suit de ce fait bien des chemins empruntés et qu’est-ce que ça m’a plu !
Je suppose que l’on peut affirmer que tout cela fait partie du style de l’auteur, de parti pris qui n’ont pas toujours fait l’unanimité chez moi. Je trouve effectivement son écriture assez particulière, dépourvue de vocabulaire riche et donc de descriptions qui me paraissaient essentielles pour un univers qui mérite d’être visualisé. Je trouve également que les personnages auraient pu être mieux travaillés et tout particulièrement notre duo de héros, déjà dans les descriptions physiques mais également dans leur développement moral. J’ai eu l’impression qu’ils vivaient ou subissaient souvent l’action sans que leur caractère propre ne soit mis en valeur. Heureusement, ça arrive quand même vers la fin mais ça explique également pourquoi m’attacher à eux était compliqué alors même que j’aimais beaucoup les suivre. À l’inverse, j’ai tout de suite adhéré à Maître Faraday et Dame Curie puisque leur journal nous donnait indirectement accès à leur intériorité et à leur vécu, en cohérence d’ailleurs avec les personnages que l’on finit par découvrir.
Après un début classique, Neal Shusterman amène vers une seconde partie toujours plus entraînante. Et avec la fin plus qu’idéale à mes yeux, la suite risque d’être tellement intéressante, surtout concernant Rowan et Citra qui n’ont déjà plus rien de ce qu’ils étaient au tout début. j’ai vraiment hâte comment l’auteur va exploiter leur potentiel !
Solitaire by Alice Oseman
3.0
Je ressors de ce roman tout de même mitigée malgré de bons éléments, partagée entre le fait d'avoir aimé et l'absence d'intérêt réel concernant certains éléments mais tout particulièrement l'intrigue générale. Les thèmes restent donc intéressants et le pessimisme de Tori ne m'a en rien déplu. En revanche, je me suis retrouvée extérieure à une intrigue qui ne paie clairement pas de mine.
Yona, Princesse de l'Aube, Tome 3 by Mizuho Kusanagi
4.0
(4) Tous les éléments sont présents pour faire de cette histoire une réussite. Entre le début de leur quête, le désir d'émancipation de Yona, les nouvelles rencontres et les sous-entendus de Hak.. je suis très bien servie !
Yona, Princesse de l'Aube, Tome 2 by Mizuho Kusanagi
4.0
(4.25) Seulement au second tomes et déjà beaucoup d'action ! Autant dire que ça envoie du lourd. Un peu trop brouillon tout de même par moments donc je m'emmêle quelque peu les pinceaux entre les diverses actions et bulles. Mais il y a déjà beaucoup d'éléments intéressants et j'apprécie.
Kiss me at Midnight, Tome 3 by Rin Mikimoto
3.0
(3.5) Kaede et Nana sont vraiment trop mignons. J'aime ce mélange entre l'univers scolaire de la lycéenne et le monde du divertissement qui entoure Kaede, sans que cela n'aille trop loin dans le cliché. En revanche, bien déçue de voir que le chapitre hors-série prenne autant de place. Ça a clairement cassé ma lecture.